Allergies aux pollens : les trois quarts de la France désormais placés en alerte rouge

Allergies aux pollens : les trois quarts de la France désormais placés en alerte rouge

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L’alerte aux pollens s’étend irrémédiablement. Alors qu’une trentaine de départements étaient classés rouge aux risques allergiques de pollen il y a trois jours, ils sont désormais 79, selon le dernier bulletin en date publié par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) ce mercredi 19 février.

Outre les départements allant de la Vendée, des Deux-Sèvres et de la Vienne jusqu’à l’ensemble des Pyrénées ainsi que ceux de l’arc méditerranéen et de la Corse, sont désormais placés en rouge tous les départements du centre et de la façade est du pays en remontant jusqu’aux Ardennes. Seuls les départements du quart nord-ouest, de la pointe bretonne jusqu’au Nord-Pas de Calais, sont encore classés en jaune, avec tout de même des risques allergiques notables.

Le Réseau national de surveillance aérobiologique met en garde contre les pollens des conifères tels les «cyprès, thuyas, genévriers», qui concernent plutôt les territoires du sud avec un «risque d’allergie de niveau élevé» ainsi que «les pollens de frênes» présentant un «risque d’allergie moyen». «Les noisetiers et les aulnes sont aussi en pleine floraison sur tout le pays avec un risque d’allergie de niveau moyen mais qui montera vite au niveau élevé dans les jours à venir», précise aussi le RNSA. Dans le Sud, les «mimosas» sont également sources d’«allergies de proximité possibles».

«Les noisetiers et les aulnes sont aussi en pleine floraison sur tout le pays avec un risque d’allergie de niveau moyen mais qui montera vite au niveau élevé dans les jours à venir», précise le RNSA. Dans le Sud, les «mimosas» sont également sources d’«allergies de proximité possibles».

Décryptage

Si cet épisode peut paraître précoce, au milieu du mois de février, il est lié au retour d’un beau temps – un minimum – durable. «Les belles journées ensoleillées, douces et venteuses favorisent la dispersion des pollens dans l’air», explique le Réseau national de surveillance aérobiologique. Le changement climatique augmente le risque d’allergies respiratoires car les températures en hausse et l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère favorisent l’émission de pollen.

Pour se protéger un minimum de ces pollens irritants, le RNSA préconise de «rincer les cheveux le soir», de «faire sécher le linge à l’intérieur des habitations», d’ «aérer tôt le matin ou tard le soir» et de «fermer les vitres des voitures en roulant» pour limiter le risque allergique accentué par la pollution de l’air, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).

Libération

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