:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/6EFEGYKNOJH7LPCXGSXKENJFPE.jpg)
Si vous vous baladez dans la capitale et que vous discutez au hasard avec un de ses habitants, il y a moins d’une chance sur trois pour que celui-ci soit né à Paris. A peu près autant qu’il vienne d’ailleurs en France, hors région parisienne. Et une chance sur quatre pour qu’il soit né à l’étranger. Voilà, en résumé, les conclusions d’un rapport de l’Institut national de la statistique (Insee) intitulé «Où les Parisiens sont-ils nés ?» et publié ce mercredi 19 février.
En se basant sur les chiffres du recensement de 2020 (compilation de cinq enquêtes étalées sur 2018 à 2022), les chercheurs de l’Insee ont cherché à dresser un tableau de l’origine des habitants de la capitale. «On sait que Paris attire beaucoup, et qu’en même temps beaucoup de personnes y naissent chaque année. On avait envie de savoir comment était fait aujourd’hui le peuplement de Paris, entre ceux qui y sont nés et ceux qui viennent d’ailleurs. Cela n’avait pas été fait depuis très longtemps», retrace auprès de Libération François Dubujet, le responsable des études démographiques et sociales de l’Insee en Ile-de-France et co-auteur de l’étude.
Premier constat : seulement 30 % des personnes qui habitent aujourd’hui à Paris y sont nés. Un chiffre relativement stable depuis les années 80 et qui est dans la moyenne de ceux des autres grandes villes françaises. 24 % des Bordelais sont par exemple nés à Bordeaux, 38 % des Niçois à Nice, 38 % des Strasbourgeois à Strasbourg. Seul Marseille fait figure
Leave a Comment