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Parfois, elle aimerait avoir la faculté de pleurer, de s’inonder de larmes plutôt que de bouillonner de rage. Une dizaine de jours avant le procès en appel de son agresseur à Rennes, jeudi 20 et vendredi 21 février, Soraya Rolland le réaffirme à son avocate, Anne Bouillon, «c’est mon mode de défense». Un an s’est écoulé depuis la condamnation, en première instance, par la cour criminelle départementale de Loire-Atlantique de son agresseur, Marty G. (1), à six ans de prison ferme pour viol. «Cette colère est mal acceptée chez une victime. C’est plus dur de démontrer que ce qu’on a subi en est la cause», expose cette Nantaise de 29 ans. Le procès des viols de Mazan, que la jeune femme a suivi de près, n’a fait que renforcer sa «révolte» et a participé à la convaincre de témoigner. Elle fait partie de ces 230 000 victimes de violences sexuelles par an en France, englouties par l’anonymat des chiffres. Ces quidams, victimes d’hommes ordinaires, dans des circonstances cruellement banales. Celles dont les viols ne sont pas
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