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Film d’animation
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Peintures animées, maquettes filmées, pixel art… Le voyage initiatique d’un gamin qui côtoie des créatures loufoques se révèle être une grande éclate d’animation.
Au départ, il y a une image lisse. Une animation en 3D très classique, façon Dreamworks ou Illumination, montrant l’agitation d’un petit-déjeuner en famille. Le cadet, tête et lunettes carrées, rêvasse devant son bol de céréales. Il se fait un film qui, pour nous, prend la forme d’un dessin animé d’action en 2D. L’océan de lait devient Amazonie, le corps fluet d’Angelo se mue en pyramide de muscles l’autorisant à dérouiller les serpents à mains nues. A l’inquiétante fadeur de l’image numérique répond un cartoon tranchant, où le style de Vincent Paronnaud alias Winshluss surgit dans tous ses excès. Un coup de fil ramène Angelo dans sa cuisine : sa grand-mère est malade, il faut partir fissa. Quelques heures plus tard, il est oublié sur une aire d’autoroute. A lui de se débrouiller. Il s’engouffre dans la forêt attenante : début du voyage initiatique et de la grande éclate d’animateurs.
Au contact du mystérieux, le film s’illumine de couleurs, de matières et textures. Assailli tel Gulliver par un régiment de fourmis rouges énervées, Angelo prend ses jambes à son cou et cavale d’une rencontre à une autre, prétexte à quelques idées déjantées. Il sympathise avec un piaf vert qui refuse l’identité d’écureuil roux qu’on lui a assigné à la naissance, croise un colosse de mousse, mi-Totoro mi-Géant de fer, parlemente avec un nuage, dont il s’attire les foudres. Tout cela se
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