«Carla et Moi», névrose bonbon

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Comédie

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La rom com platonique entre un cantor dépressif et son ancienne prof coche toutes les cases d’un cinéma indé new-yorkais vieillissant, fidèle à lui même.

Carla et Moi a une bonne tête de film qui vous cueille là où on l’attend, comédie indépendante new-yorkaise avec poches sous les yeux et névroses à bloc, aux extraits naturels de psyché juive américaine. Sauf qu’elle paraît loin, l’époque où cette veine alternative du cinéma US devenait un label de plus en plus marketé, imposant des livraisons régulières de petites choses granuleuses qui hurlaient plus ou moins aimablement leur volontarisme arty. A l’heure où le bien-aimé précurseur Noah Baumbach crée pour Netflix et le festival Sundance a cessé d’être le summum du cool, Nathan Silver, cinéaste en activité depuis vingt ans, semble se tenir là tout seul avec son film, taillé dans une tendance redevenue niche – plus sympathique en somme depuis qu’il n’y a plus de raisons de la considérer branchée.

On pourrait presque dire la même chose de l’égérie indie Jason Schwartzman, ancien acteur préféré de vos amis qui ne l’admettraient plus aujourd’hui, ici sapé comme un prof d’histoire et vieilli par l’embonpoint (on lui découvre de faux airs de Steve Carell, avec moins de charisme). Voici Ben, chanteur de synagogue, épave qui ne sait plus dans quel état il erre depuis qu’il a perdu sa femme, et littéral

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