Pour sauver le kéfir de fruits, les producteurs ne savent plus que faire

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En janvier, Laurent Drège, de la Brasserie parallèle à Floirac (Gironde), a reçu une injonction de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Comme tous ses confrères, une bonne vingtaine sur le territoire, ce producteur de boissons fermentées se voit interdit d’inscrire sur ses étiquettes le terme «kéfir» sous peine d’une lourde amende. Pourtant, c’est bien ce qu’il fabrique : un kéfir de fruits, soit un délicieux breuvage pétillant réalisé à base de grains gélatineux de bactéries et de levures. A ne pas confondre avec le kombucha, une autre boisson fermentée au goût acidulé, préparée avec des ferments de «mère de kombucha» (et qui ressemble, par son aspect visqueux, à la mère de vinaigre) et du thé. Dans les deux cas, leurs propriétés probiotiques ne sont plus à prouver, et nombre d’amateurs les consomment à la fois pour leur goût mais aussi leur effet sur la santé – sans oublier que ces deux boissons sont de bonnes alternatives à l’alcool, ni trop caloriques ni trop sucrées.

Or, depuis quelques années, la répression des fraudes s’acharne sur les producteurs de kéfir de fruits pour leur interdire d’appeler un chat un chat. Pour la DGCCRF, le terme «kéfir» serait réservé aux producteurs de kéfir de lait – soit une autre boisson fermentée à bas

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