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Blandine Rinkel n’est pas la seule à avoir consacré un livre sur sa famille en ce début d’année, thème fréquent depuis plusieurs rentrées littéraires. Patronyme (Grasset) de Vanessa Springora est une enquête sur son grand-père, dont elle a retrouvé une photographie en uniforme nazi. Dans Ici commence mon père, Céline Bagault revient sur la disparition de celui-ci tandis que Florence Seyvos retrace la vie de son beau-père avec Un perdant magnifique ; tous deux sont publiés aux éditions de L’Olivier. L’autrice de la Faille, elle, s’attache aux fractures et à la suffocation que peut provoquer la famille, supprimant le «m» lorsqu’elle écrit le mot. Elle s’était déjà attachée à décrypter une figure paternelle fictive dans Vers la violence (Fayard, 2022). Ce nouvel opus, entre essai et récit, se veut plus intime et introspectif.
L’écrivaine part d’elle-même, de son expérience de «la cellule familiale». Son père en était un geôlier menaçant. «Mon propre père campait en tout cas, c’est indéniable, un patriarche semblant avoir droit de vie ou de
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