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Le visage déformé par la maladie d’un enfant cubain de 10 ans, Damir Ortiz, accompagne depuis plusieurs semaines des milliers de messages sur les réseaux sociaux. L’enfant souffre d’un neurofibrome plexiforme de type 1, une tumeur inopérable qui atteint son œil droit, au risque de le rendre aveugle. Depuis plus d’un an, sa mère Eliannis Ramirez rend compte sur Facebook, photos et vidéos à l’appui, de l’évolution du mal.
Devant l’aggravation de son état, elle a demandé un visa humanitaire afin qu’il puisse être soigné dans un hôpital de Miami, qui est prêt à l’accueillir. Mais l’ambassade des Etats-Unis impose une condition : une lettre signée du ministère de la Santé cubain (Minsap) certifiant que le pays ne dispose pas des moyens suffisants pour soigner l’enfant. Le Minsap refuse d’établir un tel document, en considérant que Damir est correctement pris en charge à Cuba.
Un bras de fer sanitaire mais surtout idéologique s’est ainsi engagé autour de la vie d’un enfant. D’un côté, le régime communiste ne s’oppose pas à un transfert à l’étranger, mais refuse d’émettre une lettre qui serait un désaveu pour son système de santé. De l’autre, le chargé d’affaires américain, Mike Hammer, nommé à ce poste de quasi-ambassadeur par Joe Biden en novembre, reste ferme sur l’exigence de la lettre.
Avant d’évoquer la possibilité de soins à l’étranger, Eliannis Ramirez avait mené un autre combat, afin d’obten
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