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Même une fois la messe dite et chantée, personne, pendant plusieurs minutes, n’a bougé. Les têtes basses le sont restées longtemps, dans un lent moment de prière et de recueillement sous les luxuriantes dorures de l’Eglise catholique ukrainienne Saint-Georges, cœur de l’«Ukrainian Village» du sud-est de Manhattan. De leurs propres dires, beaucoup des présents ne sont ni catholiques ni même forcément croyants. Mais le lieu est depuis plus d’un siècle le principal havre et sanctuaire historico-culturel de la considérable communauté ukrainienne new-yorkaise, à qui il importait plus que jamais ce jeudi 20 février de venir commémorer les morts de la révolution de Maidan, onze ans plus tôt. 107 personnes tuées par des snipers de la police à Kyiv, parfois considérés comme les premiers martyrs de l’assaut russe contre les aspirations démocratiques de son ex-satellite, dont la mèche fut embrasée ce même jour de 2014 avec le commencement de l’invasion de la Crimée.
Onze années de guerre plus tard, les Ukrainiens d’Amérique tremblent de voir leur pays être abandonné,
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