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Le président français Emmanuel Macron, qui doit rencontrer lundi à Washington Donald Trump, s’est dit dimanche 23 février au soir «engagé» pour que «la sécurité des Européens sorte confortée» des négociations à venir. «Après les discussions des derniers jours avec les collègues européens et alliés, nous sommes engagés pour que la paix revienne de manière juste, solide et durable en Ukraine et que la sécurité des Européens sorte confortée à l’occasion de toutes les négociations à venir», a écrit sur X le chef de l’Etat.
Il dit s’être entretenu ces dernières heures avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le chancelier allemand Olaf Scholz, le Premier ministre britannique Keir Starmer, celui de Hongrie Viktor Orbán et le président turc Recep Tayyip Erdogan.
Cette rencontre entre Emmanuel Macron et Donald Trump est une première depuis l’investiture du président américain nouvellement élu. La guerre en Ukraine devrait être au menu des discussions à Washington alors que le chef d’Etat américain et Vladimir Poutine se préparent à une rencontre pour normaliser leurs relations, en mettant de côté les Européens. Et que Donald Trump ne cesse d’invectiver son homologue ukrainien, l’accusant d’avoir commencé la guerre avec la Russie ou d’être un «dictateur sans élection».
Le président portugais du Conseil européen António Costa a dans le même temps annoncé convoquer un sommet européen spécial pour le 6 mars car «nous vivons un moment décisif pour l’Ukraine et la sécurité européenne». Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez se trouvera lundi à Kyiv, tout comme la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Cette dernière a souligné avoir «fait le point» avec Emmanuel Macron et Keir Starmer qui se rendra également aux Etats-Unis jeudi.
En attendant, dans une initiative lourde de sous-entendus, les Américains ont proposé à l’Assemblée générale de l’ONU un projet de résolution qui ne mentionne pas l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Et ce, alors même que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé ce dimanche à une paix «juste» qui respecte cette «intégrité territoriale». A Paris, des milliers de personnes ont défilé dimanche avec, en tête de cortège, une banderole clamant : «Unissons-nous pour la victoire de l’Ukraine».
Sur le terrain, l’armée russe a revendiqué la prise de deux localités supplémentaires dans l’est de l’Ukraine : Oulakly et Novoandriïvka. Elle a aussi visé ce pays dans la nuit avec un nombre «record» de drones, 267 au total, dont 138 ont été abattus.
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