En Autriche, le spectre d’un chancelier d’extrême droite écarté

En Autriche, le spectre d’un chancelier d’extrême droite écarté

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Finalement, l’Autriche n’aura pas de «Volkskanzler» (chancelier du peuple), un terme emprunté au vocabulaire hitlérien et appliqué à Herbert Kickl, chef du parti d’extrême droite qui a échoué à former une coalition. Ces huit dernières semaines, le pays est de fait passé de la perspective quasiment assurée d’être dirigé par l’extrême droite, à la constitution d’un gouvernement centriste et pro-européen. La droite conservatrice, la gauche sociale-démocrate et les libéraux du petit parti Neos ont en effet présenté ce jeudi 27 février un programme commun. Leur gouvernement sera mené par un avocat de 64 ans, le conservateur Christian Stocker.

Inconnu à l’étranger, le futur chancelier de la république alpine est à peine plus célèbre dans son pays. Le public a fait sa connaissance lors de son accession surprise à la tête du Parti populaire autrichien (ÖVP), le 5 janvier. Plus tacticien que charismatique, ce fils de député a fait carrière dans la politique communale de sa ville natale, Wiener Neustadt, dans la grande couronne viennoise, avant de suivre le chemin paternel et d’être élu député pour le même parti chrétien-démocrate en 2019. Trois ans plus tard, il devient secrétaire général de sa formation, alors en pleine restructuration après la chute de Sebastian Kurz, ce jeune chancelier conservateur qui avait gouverné l

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