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Dans le bottin des sorties de la grande industrie du jeu vidéo, Vendrán Las Aves n’est rien, à peine une note de bas de page écrite avec un stylo-bille qui ne marche plus. Un indice ne trompe pas : il est gratuit, tourne sur tous les PC, et dure une demi-heure à tout casser. Mais les Espagnols de Deconstructeam n’ont pas guère besoin de davantage de temps pour produire un récit, des émotions. Le trio de Valence l’a montré par le passé en publiant, entre leurs «gros jeux», quantité de formats courts à fleur de peau – réunis dans l’ovni Essays on Empathy. Né d’une collaboration entre les Madrilènes Francisco Riolobos et Chuso Montero du Brainwash Gang lors d’une game jam (rendez-vous qui dure généralement le temps d’un week-end où des développeurs se mélangent et créent sur un thème imposé), Vendrán Las Aves («les oiseaux viendront») se présente à la manière d’un jeu de gestion d’une vie de patachon. Construit autour d’un plan fixe sur l’appartement d’une jeune femme dont on sait juste qu’elle a réuni assez d’argent pour se payer une guitare et un mois de break, le jeu nous donne à organiser ses journées avec une économie
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