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Tous les regards sont braqués vers le Centre spatial guyanais. Dressé sur son pas de tir à Kourou, le lanceur européen Ariane 6 – dans sa version A62 car munie de deux boosters – doit s’élancer dans les airs ce lundi 3 mars à 13 h 24 heure locale, soit 17 h 24 heure de Paris. Pour le deuxième lancement de son histoire depuis le tir inaugural de juillet et pour son premier vol dit «commercial», la fusée libérera, à quelque 800 km d’altitude, le tout dernier bijou de l’armée française : le satellite militaire espion CSO-3 (pour «composante spatiale optique»). Lové dans la coiffe, l’outil d’observation optique et infrarouge sera lâché en orbite héliosynchrone environ une heure après le décollage.
Déployé dans le cadre du programme Musis, qui prévoit la mise en orbite de trois satellites CSO de reconnaissance et d’identification pour prendre le relais des satellites Hélios, doté de plus de 2 milliards d’euros sur dix ans et en coopération avec plusieurs pays européens, ce troisième et dernier joujou viendra compléter le travail entrepris par ses deux aînés. En plaçant ce dernier sur la même orbite de reconnaissance que CSO-1, lancé en 2018, un mê
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