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On ne va pas tortiller du cul : depuis trois mois, Sexy Clown est notre antidote au ciel gris et au crachin de merde, notre bâton sauteur à travers l’hiver pourri. Santiags et fute en cuir, Marie Davidson cavale dans les rues de Milan au rythme d’une grosse pompe techno qui vous tape sur le crâne sans jamais s’interrompre, mécanique, métallique, forgée collectivement par elle, son acolyte de longue date Pierre Guérineau et les frères Dewaele (Soulwax). Là-dessus, la Québécoise, digne héritière de Gillette et son Short Dick Man, susurre avec un sourire en coin toutes sortes de vérités plus ou moins salées et se paie superbement la tête de quiconque tenterait de la réduire à quelques adjectifs. Comme on aime bien jouer, si on devait en trouver un pour définir ce nouvel album dont Sexy Clown est extrait, on dirait : cunéiforme. «Une écriture dont les éléments ont la forme de clous», plutôt seyant pour cette œuvre électronique au langage direct, incisive voire agressive, dansante en diable, réduction à l’os de ce qu’a pu faire la Montréalaise en solo mais aussi au sein d’Essaie Pas, de son band l’Œil nu et autres formations plus ou moins expérimentales tout au long de ces vingt dernières années. De passage à Paris début févrie
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