Barbara Schulz, Indiana Jane

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Elle semble ravie de rouler-bouler sur la moquette et de se contorsionner pour complaire au photographe qui la préfère en mouvement, ce qui lui convient parfaitement. Tout de jean Sessùn vêtue, Barbara Schulz n’est pas du genre à prendre la pose, à se figer dans le marbre des statues ou à cultiver le mystère qui sied aux divas. Cette bonne nature est facilement partante, allante, entraînante. Elle dit avoir fait «le pari pascalien de l’optimisme». Et cela semble de bon rapport pour celle qui, gamine, vendait tout ce qui lui passait à portée, fleurs du jardin ou galets peints, et qui a gardé la bosse du commerce.

Elle est une actrice à l’abattage certain, pimpante plus que flottante, ardente plus que fluctuante. Au ciné, elle a tourné régulièrement, distribuée dans des rôles conséquents sans jamais atteindre les sommets de la notoriété. Elle s’est épanouie au théâtre, entre boulevard et répertoire. Elle fut sorcière de Salem, Antigone ou Virginie Despentes dans King Kong Théorie. Elle a obtenu deux molières et a partagé les planches avec des tauliers au rabot cabotin, tels Robert Hossein ou Pierre Arditi.

Elle vénère Romy Schneider et laisse aussi voir un air de ressemblance avec Audrey Tautou, si l’on veut être générationnel, ou avec Macha Méril, quand on remonte plus avant. Si Barbara Schulz a longtemps fait moins que son âge, elle a attendu 52

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