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Ceux qui réclament la paix américano-russe en Ukraine sont ceux qui ne croyaient pas que la Russie voulait envahir l’Ukraine. Ceux qui ne voulaient pas sanctionner la Russie après l’invasion. Les mêmes qui, depuis trois ans, refusent ou rechignent à aider l’Ukraine. Ce sont ceux, aussi, qui estimaient que la Russie était la solution la plus sage pour la Syrie. Ceux, surtout, qui trouvaient que l’idéologie réactionnaire chrétienne ultra et autoritaire de Vladimir Poutine était un modèle : l’extrême droite française.
«Divine surprise», comme disait Charles Maurras quand, en 1940, la nouvelle situation de la France envahie par l’Allemagne nazie ouvrait la perspective d’une «Révolution nationale» pour en finir avec la République. «Divine surprise», de la même façon, se disent toutes les extrêmes droites européennes, voilà que l’Amérique de Trump, Vance et Musk pense maintenant comme la Russie de Poutine. Car derrière les options géostratégiques affichées par ce prétendu pragmatisme, ce sont bien des considérations idéologiques qui déterminent le type de paix recherchée par les uns ou les autres. Au sein de nos droites radicales, on est plus ou moins francs. Eric Zemmour, Sarah Knafo et leur petit mouvement politique sont alignés sur un trumpo-poutin
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