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«La Versailles connection.» La formule est bien sûr clichée. Mais les clichés ont souvent pour eux qu’ils ne sont jamais complètement faux. En l’occurrence, une enquête au long cours permet de l’étayer et donc de l’assumer. Les Versaillais dont on parle sont trois, catholiques tendance tradi, nés dans de bonnes familles comme on dit pour évoquer la grande bourgeoisie ou ces milieux épris de l’esprit militaire, et sont évidemment sortis des meilleures écoles. La connexion ? C’est celle de ces trois hommes avec la patronne du Rassemblement national, Marine Le Pen. Ils s’appellent Renaud Labaye, Ambroise de Rancourt, François Durvye et frôlent tous la quarantaine.
A partir de 2017 et le crash présidentiel de Le Pen lors du débat du second tour face à Emmanuel Macron, ils ont officié dans l’ombre. Ils le sont de moins en moins et leur mission est double mais en réalité d’une grande transparence : remonter le niveau intellectuel du premier cercle de la leader de l’extrême droite et lui ouvrir les portes des milieux économiques et autres grandes fortunes françaises influentes. Une sorte de phase ultime dans l’entreprise de dédiabolisation engagée depuis un moment par Marine Le Pen. Une dernière étape jugée indispensable pour enfin arriver au pouvoir en 2027, la marche de 2022 ayant encore été trop haute.
L’influence du trio sur le di
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