:quality(70):focal(1825x1588:1835x1598)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/IBPBTWSB7RCQTC3OQQARXTQQOY.jpg)
Les romans de Jean-Louis Debré, écrits à la fin de sa vie, ne passeront sans doute pas à la postérité. On se souviendra plutôt de cet attachant gaulliste pour sa bonhomie, son humour souvent vache, surtout s’agissant de son camp politique, et son ouverture. L’homme qui avait pour sonnerie de téléphone la Marseillaise (et l’Internationale pour les numéros correspondant à ses amis – nombreux – de gauche) avait su gagner le respect de l’ensemble du spectre politique entre 2002 et 2007 au perchoir. A la présidence de l’Assemblée nationale, le fils de Michel Debré, celui qui fut le rédacteur de la Constitution en 1958, a toujours baigné dans la politique et le gaullisme. «Je suis le fils du père de la Constitution, la Constitution est donc un peu ma sœur», m’avait-il dit – très content de son mot d’esprit – lors d’un entretien en 2018.
Debré aimait l’idée gaullienne du «rassemblement» qui lui permettait de transcender les clivages et de faire régner un ordre à la fois ferme, potache et bienveillant dans l’hémicycle. Il y avait quelque chose d
Leave a Comment