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«Ah Dieu ! que la guerre est jolie» pour un industriel de la défense, surtout au moment où l’Europe est mise au défi de se réarmer massivement pour aider l’Ukraine et assurer sa propre sécurité face à la menace russe. Bien sûr, il ne faut pas le dire trop fort, et surtout pas en ces termes, cela ne se fait pas dans le monde feutré des marchands d’armes. Sans parler du fait que la comédie musicale antimilitariste de Richard Attenborough (Oh ! What a Lovely War en VO) n’est pas vraiment une référence dans le milieu… Mais sur le strict plan du business, Thales, le géant français des systèmes de défense, d’aérospatial et de cybersécurité (83 000 salariés), n’a de toute évidence pas à se plaindre du grand chambardement des alliances provoqué par Donald Trump, qui a annoncé la nuit dernière la suspension de l’aide militaire américaine à l’Ukraine, pour le plus grand bonheur de Vladimir Poutine. Mardi matin, l’action du groupe dirigé par Patrice Caine était encore à la fête à la Bourse de Paris (+9 % à l’ouverture) après avoir déjà signé la meilleure perf du CAC 40 lundi (+16 %) alors que tous les groupes européens de défense
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