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D’ordinaire, pour garnir la «der» de Libé, il convient de passer quelques coups de fil. Appeler les amis du portraituré, qui vous expliquent à quel point il est perfectionniste et attentionné. Appeler ses détracteurs, qui débinent sa brutalité et son carriérisme. Ce coup-ci, changement de stratégie. Ce coup-ci, on s’est plongé dans pas loin de 70 lettres remises à la justice. Kai Terada y est dépeint comme «exemplaire», «à l’écoute», «d’un calme olympien», «bienveillant», «profondément altruiste»… Les témoignages débordent de compliments. De quoi clouer le bec au rectorat de Versailles et décrocher une victoire au tribunal administratif.
Kai Terada, prof de maths de 46 ans, est devenu le visage de la répression syndicale dans l’éducation nationale. A son corps défendant. A notre proposition de le croquer, il répond par une autre question : un portrait groupé serait-il envisageable ? Non. Lui qui a rallié SUD éducation par goût pour l’autogestion et abhorre la personnalisation des combats politiques («ça pollue tout, c’est tellement plus intéressant de parler des textes, des idées, des projets») consulte ses «camarades» du Collectif des réprimé·es de l’éducation nationale. Le lendemain, décision est prise, collectivement donc : va pour une incarnation du sujet,
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