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C’est un spectacle inhabituel qui s’est déroulé samedi 1er mars, à la «grande barrière», le poste-frontière qui sépare la ville de Goma, sur la rive congolaise du lac Kivu, de celle de Gisenyi, sur la rive rwandaise. Sous le regard des caméras, une quinzaine d’hommes en uniforme de l’armée congolaise, ont franchi les quelques centaines de mètres qui séparent les deux villes. Silencieux, visages fermés, ils font partie des vaincus. Capturés lors des intenses combats qui auraient fait 3 000 morts fin janvier lors de la prise de Goma par les rebelles de la coalition M23-AFC opposée au régime de Kinshasa. Lesquels, avec le soutien des forces rwandaises, ont depuis pris également le contrôle de la ville de Bukavu à l’autre extrémité sud du lac.
Parmi les captifs défilant en file indienne, un homme attirait une attention particulière : le brigadier général Ezechiel Gakwarere. Agé aujourd’hui de 61 ans, chauve, lunettes fumées et uniforme impeccable, l’homme n’est
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