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Venu, costume sombre et mine défiante, à la tribune du Capitole des Etats-Unis vanter, lors d’une première adresse solennelle au Congrès de son second mandat, avoir accompli «déjà plus, en quarante-trois jours, que la plupart des administrations en quatre ou huit ans», Donald Trump aura à tout le moins réalisé mardi 4 mars un accomplissement incontestable : celui du plus long discours du genre dans l’histoire américaine – effaçant, avec près de cent minutes, un record détenu par Bill Clinton.
La substance de son exposé essentiellement triomphaliste ne semble pas promise à laisser la même empreinte. Si les effets d’annonce du président américain et ses relais avaient promis «grandeur», «rires», «larmes» et «de la télé immanquable», Trump n’aura fait aucune annonce fracassante et paru surtout livrer une énième déclinaison en habits victorieux des recettes essorées de ses discours de campagne, avec tout ce que ceux-ci charriaient de bravades autosatisfaites, provocations, promesses de rasage fiscal gratis, visions aussi grandioses qu’irréalistes (de l’équilibrage du budget fédéral à la conquête de Mars) et arrangements avec la vérité, débités en cascade afin de submerger les fact-checkers jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Le 47e président s’est présenté aux élus du Congrès comme le restaurateur d’une
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