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C’est la sixième édition du festival itinérant Best of Doc, qui organise chaque année pendant quinze jours en France la circulation de films documentaires restés trop peu longtemps à l’affiche. Cette diffusion de la deuxième chance concernera 70 salles, et dix films tenus comme témoignages du meilleur du doc d’auteur de l’année 2024. Sélection que ne contredirait pas le service culture de Libé, puisqu’elle reflète un certain nombre des coups de foudre défendus dans ces pages lors de leur sortie. Citons évidemment No Other Land, récit de résistance des habitants d’un village de Cisjordanie face aux persécutions des colons israéliens, tout juste sacré de l’oscar du meilleur documentaire. Libé avait rencontré deux des coréalisateurs, Yuval Abraham et Basel Adra, à Masafer Yatta. Mais aussi le passionnant Coconut Head Generation d’Alain Kassanda, leçon de révolte par des étudiants nigérians rassemblés dans un ciné-club hors du commun, ou encore le vibrant portrait d’artiste Apolonia Apolonia de Lea Glob, sur les pas de la plasticienne Apolonia Sokol, le sublime essai hybride sur la jeunesse queer de Medellin Anhell 69 par le Colombien Theo Montoya… Tout aussi immanquables, Direct Action de Guillaume Cailleau et Ben Russell, tourné sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, tisse une précieuse théorie de la lutte, Bye Bye Tibériade de Lina Soualem explore les archives de trois générations de femmes dont celle de sa mère, l’actrice palestinienne Hiam Abbass (Libé les avait rencontrées), tandis que Knit’s Island est une plongée inouïe dans un jeu vidéo de survie post-apocalyptique, où trois cinéastes français racontaient s’être mêlés aux avatars de joueurs anonymes.
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