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Patatras. «On n’a pas le temps, on discutera demain.» Nous qui attendions ce moment depuis le jour où l’on est tombé amoureux de l’AJ Auxerre, Guy Roux nous envoie balader en un regard. D’un pas décidé, le corps voûté, ralenti par le poids de ses 86 années, il file vers sa loge, et nous en tribune, interloqué. Quand l’arbitre siffle la fin du spectacle, on lève les yeux, et la forte tête réapparaît. Depuis son balcon des tribunes, il surplombe l’arène et sans la moindre émotion apparente, balaye du regard la foule en liesse. Ce match l’inquiétait. L’AJA a gagné face à l’OM. «Pourvu que ça dure.»
Le lendemain, Guy Roux a retrouvé sa bonhomie. Les abords du stade de l’Abbé-Deschamps se sont vidés, la tension s’est envolée et l’emblématique coach icaunais prend plaisir à raconter, tel qu’on l’avait imaginé, les innombrables histoires de sa longue carrière. Il n’y a que quand on lui demande si c’est bien grâce à lui que l’AJA est aujourd’hui nichée à l’échelon ultime alors qu’il y a soixante-trois ans, il a hérité d’un club installé au niveau
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