Mort de Roy Ayers, vibrant visionnaire

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A l’heure où la Philharmonie de Paris célèbre le disco, il faudra se remettre en tête un classique du genre signé par celui dont on vient d’apprendre le décès. En 1979, Roy Ayers ouvre le bien nommé Fever par ces six minutes qui vous poussent irrésistiblement vers la piste de danse, boostées par la batterie de Bernard Purdie. Et se concluent ainsi : «Les larmes continuent de tomber /Mon cœur ne cesse de pleurer /L’amour nous réunira à nouveau pour toujours.»

L’année d’après, le même homme se retrouvera au Nigeria pour un autre morceau d’anthologie, 2000 Blacks Got To Be Free, une face complète en pleine tête avec Fela Kuti au diapason du titre de cet album : Music of Many Colours ! Soit une intense ascension de près de vingt minutes, avec Roy Ayers en maître de cérémonie, mailloches en mains pour embarquer le Nigérian sur les terres d’un quasi latin disco et pousser inexorablement tout amateur sur la piste de danse, non sans glisser quelques slogans («Don’t forget your past… Think about unity… Be aware South Africa») rappelant qu’on peut bien se prendre la tête tout en libérant son corps.

Ces deux titres résument ce qui fit la force de Roy Ayers, alors au sommet de son art et de la gloire : donner du sens à la devise Body and Soul chère à Coleman Hawkins. «Ce que nous appelons la soul exis

Libération

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