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«On est là, on est là…» D’où vient cette chanson familière que l’on perçoit en ce petit matin, place Saint-Thomas-d’Aquin ? Pas du marchand de pianos de luxe Steinway & Sons qui fait l’angle. Ni de la galerie d’art Diane de Polignac. Ça ferait mauvais genre, dans le VIIe arrondissement parisien. Non, cette subtile variation du chant des gilets jaunes, interprétée aujourd’hui aux tambours et seaux majeurs, s’échappe en fait des couloirs tout neufs de Sciences-Po Paris.
Car depuis ce jeudi 6 mars matin, 6 heures, les 77 personnes chargées de faire le ménage dans cette école de l’élite française ont décidé d’arrêter le travail. Elles sont en grève «illimitée», pour réclamer de meilleures conditions de travail, comme l’a précédemment détaillé Libération. Fini le nettoyage des sols, des sanitaires, des surfaces vitrées, des bureaux de l’administration et des salles de classe que Sciences-Po facture à un prestataire externe, la société Atalian, dont le contrat expire au 31 mars. Les 60 000 m² de surface et les 10 000 élèves devront faire sans.
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