Borne ou Attal à la tête de Renaissance : on s’en fout, non ?

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Le billet de Thomas Legrand

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Les deux ex-Premiers ministres d’Emmanuel Macron sont rivaux pour la direction de leur parti, mouvement politique pourtant fantoche et qui n’a jamais su s’ancrer localement. A quoi bon ?

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Quelle drôle d’idée d’avoir comme ambition, quand on a choisi de faire de la politique, de prendre la tête d’un parti baudruche, vide de militants (moins de 10 000) et qui n’a pas réussi, en six ans, à conquérir une seule municipalité d’importance, un seul département ou même une seule région ; qui n’a participé en rien au débat national depuis 2017, date de sa toute-puissance subite, du temps où il s’appelait encore En marche, dans la foulée de la campagne et de l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République. D’ailleurs, ce mouvement politique, depuis le début, n’est qu’une écurie présidentielle parfaitement désidéologisée en dehors d’un vague libéralisme à peine assumé. Même ses noms successifs ne veulent rien dire. «En marche» signifiait qu’il fallait remettre la France en mouvement, mais pour aller où ? Pour faire quoi ? «Renaissance»… Mais renaissance de qu

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