Craig Johnson, la dernière bataille du général Custer

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Jeudi polar

Le célèbre auteur du Wyoming nous emmène ferrailler contre les Sioux durant la guerre des Black Hills au côté du vieux shérif Walt Longmire qui préfère jouer de l’humour que de son flingue.

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Voilà presque vingt ans que Craig Johnson met en scène le Wyoming, les montagnes des Big Horn et les plaines venteuses que son shérif Walt Longmire arpente dans son pick-up hors d’âge. Dès le premier roman, Little Bird, on a sympathisé avec ce flic qui prend son temps, caresse son flingue sans avoir besoin de le sortir du holster et préfère l’humour à la colère. Aujourd’hui, le bonhomme n’est plus tout jeune, parle de retraite, mais il se maintient droit, le cœur penchant du côté des modestes, des maltraités de la société. Ses amis indiens lui ont tout appris des mythes et de l’histoire des peuples. La mort de sa femme continue de le rendre mélancolique et souvent solitaire. Dans cette seizième enquête, le Dernier Combat, Craig Johnson plonge ses lecteurs dans la dernière bataille du général Custer contre les Sioux durant la guerre des Black Hills avec l’histoire du tableau de Cassilly Adams intitulé Custer’s Last Fight. La peinture a été mille fois recopiée, se trouve dans tous les saloons des Etats-Unis jusqu’au Red Pony où Longmire prend son café quotidien. L’original aurait disparu dans un incendie et, pourtant, le shérif se retrouve avec une toile qui pourrait bien s’apparenter à cette œuvre mythique.

C’est l’occasion pour Craig Johnson de plonger dans la bataille de Little Big Horn en 1876, la défaite et la mort du général Custer et la grande histoire de l’Amérique. Mais le romancier ne nous impose pas une leçon officielle, il reste un auteur de polar qui dose les bagarres de saloon, les trafics en tout genre et les soirées au bistrot. C’est aussi une excuse pour traverser le pays, parler musique avec le médecin légiste, scruter le lever du soleil sur la rivière et finir la journée avec une bonne course-poursuite sur les petites routes du Wyoming qui vous secouent douloureusement.

Le Dernier Combat, Craig Johnson, traduit de l’américain par Sophie Aslanides, éditions Gallmeister, 416 pp, 24,90 €.

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