Primes, intéressement, participation… les vertus et les limites du «partage de la valeur»

Primes, intéressement, participation… les vertus et les limites du «partage de la valeur»

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Partager les profits avec les salariés : la loi sur le «partage de la valeur» de 2023 a poussé cette solution miracle auprès des entreprises, dans le contexte d’une inflation affolante que les salaires peinaient à suivre. La donne a changé depuis, et cette tendance tombe quelque peu en désuétude – en témoigne un certain désamour, en 2024, pour la prime de partage de la valeur (ex- «prime Macron») instaurée deux ans plus tôt. Nombre d’entreprises y ont cependant toujours recours, a fortiori lorsque cela sert leurs propres objectifs. Et ce, sans que leurs salariés aient réellement voix au chapitre, note une enquête de terrain menée par France Stratégie, parue jeudi 6 mars.

Intéressement, participation, prime de partage de la valeur, plan d’épargne salariale… Sous la bannière du partage de la valeur en entreprise, on trouve une kyrielle d’outils incitatifs, mis à plat par la loi «pacte» en 2019. Leur ambition initiale, en plus de poursuivre un idéal de «justice sociale» : augmenter la productivité d’une boîte, en «associant les salariés à sa performance» grâce à une part de rémunération variable. En contrepartie, les sociétés qui se saisissent de ces inst

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