Miss France : Sabah Aib, la candidate du Nord-Pas-Calais, victime d’une «vague de haine raciste»

Главная страница » Miss France : Sabah Aib, la candidate du Nord-Pas-Calais, victime d’une «vague de haine raciste»
Depuis sa victoire pour représenter la région au concours de Miss France il n’y a même pas une semaine, la jeune femme de 18 ans révèle qu’elle est la cible d’innombrables commentaires racistes sur les réseaux sociaux en raison de ses origines.

Sabah Aib a 18 ans. Elle vient d’être élue Miss Nord-Pas-de-Calais, samedi 19 octobre. Depuis, elle dit faire «face à une vague de haine raciste» sur les réseaux sociaux en raison de ses origines. «Mon nom fait partie de mon identité et il n’a rien à voir avec ma nationalité». La jeune femme a des origines en Algérie par son père et au Maroc par sa mère. Elle représentera la région lors de l’élection Miss France 2025, le 14 décembre à Poitiers. Elle poursuit dans son post Instagram : «La France est un pays multiculturel et avoir un nom qui vient d’ailleurs ne change en rien le fait que je sois française. Je suis née en France tout comme mes parents, nous nous considérons avant tout comme Français. Mes origines font partie de mon histoire mais elles ne définissent pas qui je suis.»

Au lendemain de sa victoire, la déléguée régionale Miss Nord-Pas-de-Calais, Anne-Sophie Sevrette confiait déjà à la Voix du Nord son appréhension de voir Sabah Aib faire l’objet de tels commentaires. «Malheureusement il y a encore beaucoup de gens racistes», a-t-elle regretté. Et d’ajouter : «Si les Français s’ouvrent, Sabah pourrait être la première Miss France avec des origines maghrébines. Ça n’est jamais arrivé, ça ouvrirait enfin les esprits.» Tandis que Sabah Aib conclut son post sur les réseaux en réaffirmant que «la haine n’a pas sa place dans notre société».

A lire aussi

En 2020, l’ancienne Miss Provence, April Benayoum, avait également été victime d’une vague de haine sur les réseaux sociaux. Le soir du concours, elle avait fait l’objet d’une pluie de messages haineux à caractère antisémite après avoir indiqué, en direct sur TF1, sa passion pour la géographie en détaillant ses origines : une mère serbo-croate et un père israélo-italien. Sept personnes avaient été condamnées par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir participé à ce lynchage sur Twitter.

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Добавить комментарий

Ваш адрес email не будет опубликован. Обязательные поля помечены *