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La France, pays d’accueil de scientifiques. Dans un courrier adressé à l’Agence nationale de la recherche, aux organismes nationaux de recherche (CNRS, Inserm etc.) et aux universités, le ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste, dit souhaiter accueillir «un certain nombre de chercheurs américains reconnus» qui «s’interrogent déjà sur leur avenir aux Etats-Unis».
Le ministre demande aux responsables de ces organismes de lui faire parvenir leurs «réflexions, alertes, analyses et propositions concrètes en la matière, tant sur les technologies et champs scientifiques prioritaires que sur les dispositifs eux-mêmes à mobiliser ou à mettre en place».
Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a multiplié les annonces chocs, entre coupes brutales dans les financements publics de la recherche, retrait de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou encore licenciement de centaines d’employés des agences fédérales chargés des sciences du climat ou de la santé.
Ces réductions de moyens sont largement dénoncées dans le monde de la recherche. Les scientifiques ont notamment manifesté vendredi à travers les Etats-Unis pour dénoncer cette politique, et des actions ont aussi été organisées ailleurs, comme en France.
Dans une tribune publiée dans le Monde, des scientifiques, dont les prix Nobel Esther Duflo et Anne L’Huillier ou le climatologue Christophe Cassou, dénoncent des «attaques sans précédent» aux Etats-Unis, qui menacent «l’un des piliers de la démocratie».
En France, Aix-Marseille Université a annoncé cette semaine qu’elle mettait en place un programme dédié à l’accueil des chercheurs américains, notamment ceux qui travaillent sur des sujets comme le climat.
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