Trump ou la diplomatie du Monopoly, par Serge July

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Pour l’instant, la démonstration n‘est pas éclatante. Donald Trump n’a pas mis fin en vingt-quatre heures comme il le prétendait à la guerre en Ukraine. Ni même en trois mois. Sa promesse s’est effondrée en peu de temps. Sa méthode, pour ce qu’on en connaît, se réduit pour le moment à un tour de passe-passe. En quoi consiste-t-elle ? A déclarer vainqueur l’agresseur tandis que l’agressé, traité comme un emmerdeur, devrait accepter d’être le perdant. C’est à peu de chose près la diplomatie conçue par des enfants dans une cour de récréation. Et pour convaincre les Ukrainiens de capituler, le discours est simple comme un bras de fer dans une bagarre de bistrot. En plus de s’incliner, on demandera sans doute à la victime de payer les dégâts, voire de dédommager l’agresseur, c’est-à-dire la Russie et ses centaines de milliers de morts. C’est ce que Poutine, cynique, va sans doute demander. Et pour conclure, l’agresseur qui aura détruit une partie de l’Ukraine et fait des milliers de victimes civiles aura droit aux félicitations de Donald Trump et de J.D. Vance, la brute qui accompagne le président américain au sommet de l’Etat. Ce n’est plus de la diplomatie mais de l’escroquerie. Et un énorme gâchis.

Mais si l’on sait tout ce que Donald Trump réclame à l’Ukraine – il demande à Ze

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