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Depuis quelques jours, on y a droit où qu’on s’informe : le reportage sur la façon dont l’industrie de l’armement française augmente la cadence. Gros plans sur des bombes, des munitions, état des lieux de nos forces en présence… La couleur en plus et le ton martial en moins, on se croirait dans des archives de 1939-1945 et à moins de vivre sous cloche, difficile d’échapper à l’éventualité d’un embrasement planétaire, à la pression imprimée par Trump, cocotte-minute sans couvercle qui ébouillante le monde en continu. Résultat, entendre un enfant dire au réveil qu’il a rêvé de la guerre, allumer la radio en se demandant ce que «l’autre a encore dit», s’interroger sur ce qu’on ferait en cas de mobilisation, se banalise. L’impact délétère sur la santé mentale d’un tel combo va de soi. On prend d’ailleurs le pari qu’on est au bord d’un syndrome dépressif mondial, à voir si la faculté osera le labelliser «dépression Trump». Le début de l’incubation est pourtant clair : la
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