«Berlin, été 42», être libre ou mourir

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Elles portent des robes grises. Elles sont les condamnées à mort pour sédition du régime nazi. Parmi elles, Hilde Coppi, membre du «Rote Kapelle» [«l’orchestre rouge»], groupe dissident nommé par le IIIe Reich et perçu par Hitler comme un réseau d’espionnage au service de l’URSS – en réalité, un cercle de résistance restreint, aux actions presque dérisoires, tels le collage d’affiches ou l’envoi de lettres aux familles de soldats de la Wehrmacht faits prisonniers en Union soviétique. Arrêtée par la Gestapo en même temps que son époux Hans Coppi en septembre 1942, Hilde passera un peu moins d’une année en prison. Elle y accouchera d’un fils, le futur historien Hans Coppi Jr., le sauvera de l’inanition et déposera un recours en grâce qui sera refusé par le régime. Après un procès sommaire, elle sera décapitée en août 1943.

Berlin, été 42 (titre malheureux, car prêtant à la confusion avec le splendide Un été 42 de 1971 de Robert Mulligan, pourtant préféré à l’original tiré de sa dernière lettre, «In Liebe, Eure Hild») raconte les mois d’emprisonnement de la résistante, mais également l’idylle avec Hans et le dernier regain d’espoir par l’action, sur les bords des lacs de Berlin ou attablés à des restaurants. Sec, dépouillé de musique et de la moindre affèterie, le film d’Andreas Dresen lévite juste au-dessus de ce qu’il aurait pu êt

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