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Exposition
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Exploration des paradoxes de la nature, une fascinante exposition met en lumière, à Paris, l’évolution des techniques photographiques et du regard des artistes sur le monde végétal.
Branche de châtaigner, blés, graines, fougères, fleurs de courgettes, choux, et même algues vertes : le fabuleux et toxique monde des plantes est à la MEP ! L’idée de cette exposition est née pendant la pandémie au moment où le monde découvrait un virus tueur en libre circulation, tandis que les populations urbaines confinées souffraient du manque de végétation. Nécessaire, protectrice et criminelle, la nature ? Guérisseuse et meurtrière, la botanique ? Dans un parcours non chronologique, les deux commissaires, Victoria Aresheva et Clothilde Morette, explorent ce paradoxe à travers des photographies anciennes et contemporaines, des installations et des extraits de films de genre. En filigrane, l’évolution des techniques de l’image, la science et la fiction sous-tendent le regard sur les plantes. Nourris d’observations, d’expériences mais aussi de récits, de peurs et de fantasmes, les artistes livrent une vision du monde végétal foisonnante et renouvelée. Si l’exposition se veut une «non-histoire des plantes», elle montre cependant une évolution : entre les cyanotypes de fougères d’Anna Atkins – considérées comme l’autrice du premier livre de photo (vers 1843) – et
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