Les atteintes racistes, xénophobes et antireligieuses ont augmenté de 11 % l’an dernier en France

Les atteintes racistes, xénophobes et antireligieuses ont augmenté de 11 % l’an dernier en France

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La haine fait encore recette. Les crimes ou délits à caractère raciste, xénophobe ou antireligieux ont augmenté de 11 % en 2024 en France, avec 9 350 faits et 7 000 contraventions recensés, selon un rapport du service statistique du ministère de l’Intérieur publié ce vendredi 14 mars. Au total, la police et la gendarmerie ont enregistré «plus de 16 000 infractions à caractère raciste, xénophobe ou antireligieux sur l’ensemble du territoire» au cours de l’année 2024.

Une hausse importante, mais nettement moins forte que celle observée en 2023, lorsque les crimes et délits avaient atteint quelque 30 %, «essentiellement au cours du dernier trimestre, dans un contexte de fortes tensions au Proche-Orient», rappelle le rapport. Sur deux ans, la hausse des crimes et délits atteint 44 %.

Comme les années précédentes, la majorité de ces crimes et délits comme de ces contraventions sont des injures, provocations ou diffamations (58 % des délits et la quasi-totalité des contraventions). Ainsi, les contraventions «à caractère raciste» ont augmenté de 6 % entre 2023 et 2024, et les crimes et délits de 11 %, détaille le rapport. Les atteintes aux biens ont été nettement plus rares (5 %) tout comme les atteintes à la vie et violences (6 %, avec cinq homicides recensés en 2024).

En 2024, les services de sécurité ont également enregistré «9 700 victimes de crimes et délits à caractère raciste». Parmi ces personnes, «les hommes, les personnes âgées de 25 à 54 ans et les étrangers ressortissants d’un pays d’Afrique sont surreprésentés», explique le rapport. Environ 5 000 personnes ont été mises en cause par les services de sécurité, «dont plus de la moitié a entre 25 et 54 ans».

Géographiquement, Paris «se détache nettement» avec un taux de crimes ou délits à caractère raciste «de 3 à 4 fois supérieur à la moyenne nationale». Mais ce taux particulièrement élevé dans la capitale «peut en partie être lié à son attractivité», que ce soit pour le travail ou le tourisme, note le texte.

Le rapport rappelle aussi que la hausse «reflète à la fois l’évolution du phénomène en lui-même mais également celle de la propension de la population à déclarer ces actes et l’amélioration de leur prise en compte par les services de sécurité».

Libération

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