«Un nouveau nom», Jon Fosse à tire d’Asle

Et voilà ! Avec Un nouveau nom, se clôt la Septologie en trois volumes de Jon Fosse commencée avec l’Autre Nom et qu’a poursuivie Je est un autre (qui reparaît dans Satellites, la collection poche de Bourgois, 346 pp., 12 €). On voit que le Norvégien né en 1959, Prix Nobel 2023, s’intéresse aux noms, et seulement les évoquer résume à sa façon le roman. Le narrateur est Asle, un peintre qui n’a «plus la moindre envie de peindre», qui dit «je» quand il parle en tant que vieux Asle mais «Asle» quand il parle de lui jeune. Il y a aussi Asle «l’Homonyme», rencontré jeune, qui lui ressemble d’une manière «insupportable» et a aussi à l’époque l’ambition de devenir peintre. Ales, l’anagramme d’Asle, est le nom de la jeune fille qui devient la femme d’Asle le narrateur et meurt mais à laquelle il dit être demeuré marié. Le voisin d’Asle est Asleik avec qui il doit voyager pour Noël, de sorte que, à part le galeriste Beyer, le personnage dont le patronym

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