Sur l’international, «c’est vraiment en 2022 que le clivage s’aiguise» à gauche

Sur l’international, «c’est vraiment en 2022 que le clivage s’aiguise» à gauche

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La désunion de la gauche se poursuit sur fond de guerre en Ukraine. D’un côté, le PS et les écologistes plaident pour un engagement européen renforcé dans le conflit. De l’autre, communistes et insoumis appellent au cessez-le-feu et à «la paix». Ces débats réactualisent un clivage entre «pacifistes» revendiqués et ceux pour qui «préparer la guerre» est une nécessité pour contrer les «impérialismes». Pour Gilles Candar, historien des gauches et président de la Société d’études jaurésiennes, cette opposition historique s’est considérablement durcie depuis le déclenchement de l’offensive russe en Ukraine.

A quand remonte ce clivage à gauche sur le sujet de «la guerre» et de «la paix» ?

La gauche la plus ancienne, jacobine ou bonapartiste, est patriotique. C’est la gauche de la «grande nation», qui considère que la guerre est un moyen de libérer les peuples. Mais assez vite, au XIXe siècle, apparaît une aspiration progressiste à l’entente entre les nations et à la proclamation de la paix. Cependant, cette intégration du pacifisme au combat socialiste ne signifie pas un refus total de la guerre. Pour les socialistes, derrière Jean Jaurès, et les syndicalistes, l’entente internationale suppose aussi la protection de chaque nation, et donc, dans certains cas, la guerre.

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