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Il impressionne. Le Kennedy Center, gros bloc de marbre, est posé sur une rive de la rivière Potomac, qui longe la capitale des Etats-Unis. Le jour, le soleil illumine le bâtiment moderniste d’Edward Durrell Stone et traverse ses immenses fenêtres. Le soir, ses colonnes extérieures sont illuminées pendant que seize chandeliers de cristal éclairent la voie vers les salles de spectacle. A première vue, rien ne semble avoir bougé. Le buste de John Fitzgerald Kennedy est là. Les drapeaux de tous les Etats et territoires américains flottent au vent, ainsi que ceux des pays avec qui les Etats-Unis ont des relations diplomatiques. Dans une petite vitrine du rez-de-chaussée, accueillant les 2 millions de visiteurs par an, on trouve toujours un livre sur l’histoire de la diversité dans le ballet. Seul signe tangible que les choses sont en train de changer au Kennedy Center : le box présidentiel de la plus grande salle est recouvert de bâches de plastique, en plein réaménagement à la demande de la Maison Blanche.
En l’espace de quelques semaines, tout a pourtant basculé. Dans un message posté sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a annoncé mi-février prendre le contrôle de l’institution, purement et simplement : «Sous ma direction, nous allons redonner au Kennedy Center toute
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