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On adore en France commémorer, mais manifestement pas tous les événements. Ce 17 mars 2025, soit cinq ans jour pour jour après le début du premier confinement, l’Institut Covid19 Ad Memoriam de l’Université Paris-Cité, qui rassemble un très grand nombre de chercheurs, d’acteurs associatifs et de professionnels de santé, en partenariat avec des associations de personnes victimes du Covid-19, organise un colloque intitulé : Covid-19, cinq ans après. Comment construire les mémoires de la pandémie ? Et avec un objectif ; une commémoration nationale de ce qui fut l’événement sanitaire le plus grave du XXIe siècle. Entretien avec la présidente de l’Institut, la professeure Laëtitia Atlani-Duault, anthropologue et ex-membre du Conseil scientifique Covid-19
L’idée de commémoration de l’épidémie de Covid-19, souvent lancée, avance-t-elle ?
Pas encore. Et la France n’a toujours pas prévu de journée d’hommage pour les victimes de la pandémie. De fait, il n’y a aucune journée dédiée à celles et ceux qui ont, durant toutes ces années, tout donné, parfois au prix de leur santé, voire de leur vie, pour lutter contre le virus et permettre au reste de la société de continuer à fonctionner. Ce silence interroge.
D’où notre souhait de définir, avec l’ensemble des acteurs concernés (scientifiques, soignants, société civile, etc.) comment «faire mémoire» de cette pandémie, et ensuite défendre l’idée d’une journée d’hommage inscrite dans le calendrier national, une demande que l’on porte avec
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