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Non, on ne peut pas enlever la bâche grise pour voir dessous, préviennent les autorités, «raisons de sécurité». Les deux voitures «de forte cylindrée», vraisemblablement noires et vraisemblablement des modèles d’une grande marque allemande, n’offrent donc que leur silhouette ce matin du lundi 17 mars, garées sur leur désormais parking, celui de la direction régionale de l’administration pénitentiaire. La directrice de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqué (Agrasc) a accroché un porte-clé siglé de la maison avant de remettre les clés. Les deux bolides saisis par la justice vont désormais rouler pour le compte des agents de la pénitentiaire marseillaise.
C’est une première depuis le vote de la loi du 24 juin 2024, qui élargit le cadre des affectations gratuites des avoirs criminels saisis et gérés par l’Agrasc. Jusqu’alors, seuls les services judiciaires, de police et de gendarmerie mais aussi l’Office français de la biodiversité pouvaient hériter des voitures, maisons, meubles, écrans et autres cafetières avec des centaines de dosettes confisquées dans le cadre d’enquêtes judiciaires. Désormais, la liste des bénéficiaires potentiels inclut les parcs naturels nationaux et régionaux, les fondations ou associations d’utilité publique, les fédérations sportives et, donc, l’administration pénitentiaire, la marseillaise étant l
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