Un rugbyman de 15 ans du RC Toulon meurt après un choc à la tête lors d’un plaquage

Un rugbyman de 15 ans du RC Toulon meurt après un choc à la tête lors d’un plaquage

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La mort au coin du terrain. Un joueur de rugby de 15 ans est mort mardi 18 mars, trois jours après avoir été victime d’un arrêt cardiaque à la suite d’un choc à la tête lors d’un match, après un plaquage, a annoncé le Rugby Club Toulonnais. «C’est avec une infinie tristesse que nous vous informons du décès de Nicolas Haddad, […] qui jouait en cadets dans l’entente de nos trois clubs et au RCT. Toutes nos prières vont vers la famille», ont indiqué dans un communiqué conjoint le RC Toulon et le Rassemblement Provence verte (entente Saint-Maximin-Brignoles-Val d’Issole).

Joueur en double licence dans les deux clubs, l’adolescent disputait samedi un match dans la catégorie cadets en Haute-Corse face à Bastia XV. Selon le récit fait par un de ses coéquipiers auprès de Corse-Matin, sa tête a heurté les genoux d’un adversaire après que celui-ci l’a plaqué. «Inconscient, il a commencé à convulser» et a fait un «arrêt cardiorespiratoire.» Deux joueuses corses, présentes en tribune, l’une infirmière, l’autre sapeure-pompière, lui avaient apporté les premiers soins avant de le mettre entre les mains des pompiers pour son transfert à l’hôpital de Bastia. Lundi, l’état de santé du jeune homme restait très préoccupant.

Une cellule psychologique a été mise en place par la Fédération française de rugby, tandis que les clubs corses, comme le RC Toulon, assuraient les proches de leur solidarité. Sur sa page Facebook, le club corse «s’associe à l’immense tristesse des parents, des frères, des amis et des coéquipiers de Nicolas qui vient de quitter la grande famille du rugby français».

Les morts consécutives à des chocs violents restent relativement rares sur les terrains de rugby, sport pointé du doigt pour sa rugosité. La dernière en date à avoir marqué l’actualité reste celle de Nicolas Chauvin, en décembre 2018. Le troisième ligne du Stade Français est mort à 18 ans après un violent plaquage de deux coéquipiers au niveau de la tête. Après une plainte contre X des parents, la justice a prononcé un non-lieu en janvier, les enquêteurs ayant classé l’enquête pour «infraction insuffisamment caractérisée». Les parents ont annoncé faire appel.

Libération

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