Deux ans et demi après les incendies en Gironde, les derniers panaches de fumée ont enfin disparu

Deux ans et demi après les incendies en Gironde, les derniers panaches de fumée ont enfin disparu

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Ni les lances des pompiers, ni les litres d’eau déversés par le ciel n’étaient parvenus à éteindre les restes de l’incendie monstrueux de Landiras, qui s’était déclenché le 12 juillet 2022 dans le sud-est de la Gironde, alors qu’un autre sinistre faisait rage à La Teste-de-Buch, près du bassin d’Arcachon. Certes les dernières flammes avaient disparu en surface à la fin du mois de septembre 2022, après avoir ravagé 20 000 hectares de pinède et détruit une grande partie de la faune et de la flore, bouleversant un écosystème pour des dizaines d’années. Mais une combustion bien plus insaisissable se poursuivait dans le sous-sol du massif forestier girondin. Cette dernière a définitivement cessé, annonce, ce mercredi 19 mars, le quotidien régional Sud Ouest.

Car, deux ans et demi après le méga feu, le lignite présent sous terre continuait de se consumer, créant un «incendie zombie» qui menaçait de refaire surface. Ce type de combustion avait d’ailleurs fait resurgir l’incendie de Landiras en août 2022, après une première extinction un mois auparavant. Trois points chauds étaient encore actifs à Hostens l’été dernier, deux se sont résorbés naturellement à l’automne, mais un dernier persistait dans la zone du Petit Bernadas.

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De la fumée s’échappait du sol tous les dix mètres, avec des températures entre 150 et 200 degrés en surface. Après une analyse du site par le Bureau de recherches géologiques et minières, de grands travaux ont été lancés pour venir à bout de l’incendie sous-terrain. «Sur les zones chaudes, les matériaux en combustion ou chauds en profondeur ont été extraits – il a parfois été nécessaire de creuser jusqu’à cinq mètres – puis étalés sur une plateforme étanche, faite d’argile, avant d’être aspergés d’eau par les équipes du Service départemental d’incendie et de secours. La zone traitée a ensuite été recouverte d’argile», détaille Sud Ouest. Fin novembre, la température était ainsi redescendue à 5°C sur le site et plus aucune trace de fumée n’est désormais visible.

De quoi envisager avec plus de sérénité l’été 2025. «C’est mission accomplie pour nous, déclare dans Sud Ouest Sébastien Fourcade, le chef du bureau de l’aménagement et de la gestion des espaces naturels sensibles au département de la Gironde. Depuis la fin de l’incendie, nous avons eu des surprises avec des reprises de points chauds qu’on pensait éteints, donc on reste vigilants mais on est confiants.»

Libération

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