«Ils portaient des treillis et des bérets rouges, ils nous ont vus et ont commencé à tirer» : à Solenzo, l’armée burkinabè accusée d’une nouvelle tuerie

«Ils portaient des treillis et des bérets rouges, ils nous ont vus et ont commencé à tirer» : à Solenzo, l’armée burkinabè accusée d’une nouvelle tuerie

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Solenzo : un nom censé vendre du rêve au début de l’ère Ibrahim Traoré. C’est depuis cette ville de l’ouest du Burkina Faso que le jeune capitaine avait choisi de s’adresser à la nation le 31 décembre 2022, trois mois après s’être emparé du pouvoir par un coup d’Etat. Solenzo, localité tout juste «libérée du joug des terroristes», selon le narratif officiel, où flottait à nouveau le drapeau burkinabè. Du moins, à la mairie. Devant le bâtiment ocre, le Président de 34 ans, torse bombé et déjà véhément orateur, encensait sa «noble» mission : rester «dans les brousses» jour et nuit pour permettre aux populations de «chercher leur pain quotidien» et de «dormir tranquillement».

Trois ans plus tard, Solenzo raconte tout autre chose. Une chasse à l’homme, des exécutions sommaires et massives de villageois peuls, du pillage de bétail. Des crimes orchestrés par l’armée burkinabè, selon les vidéos publiées sur les réseaux sociaux et les témoignages recueillis par Libération. Avec les volontaires pour la défense de la patrie (VDP, une milice gouvernementale) en première ligne, elle a perpétré ces 10 et 11 mars un

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