Une femme-scorpion et un minotaure géants déambulent dans Toulouse ce week-end, un million de spectateurs attendus

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Machines à rêver

Le spectacle «La Porte des ténèbres» fait défiler les impressionnantes œuvres animées de la compagnie de théâtre La Machine dans les rues du centre de la ville depuis vendredi et jusqu’à dimanche soir.

Cornes impressionnantes, narines fumantes, torse en bois délicatement sculpté, Lilith, la géante femme scorpion est la nouvelle pièce de l’opéra urbain qui anime le centre de Toulouse ce week-end. Elle va à la rencontre d’Astérion le minotaure, un colosse de 47 tonnes pour 14 m de haut qui, depuis le premier opus de cet événement conçu par la compagnie de théâtre de rue La Machine, en 2018, est devenu le gardien de la ville.

On pourrait croire que l’apparition d’un scorpion géant viderait les rues toulousaines mais les curieux se pressent par milliers depuis 10 heures ce samedi 26 octobre pour admirer Lilith, nouvelle protagoniste mythique de La Machine. En 2018, le premier opus avait rassemblé 800 000 personnes. Les organisateurs en attendent cette fois un million. Sur la journée de vendredi, quelque 100 000 curieux, selon la mairie, sont déjà venus admirer les machines.

Le réveil de Lilith, vendredi soir, a signé le premier acte de ce spectacle, «La Porte des ténèbres», au cours duquel la géante tentera «d’ouvrir un passage vers l’au-delà» pour soumettre de nouvelles «âmes damnées» et ainsi étendre son pouvoir, selon le livret accompagnant cette performance, distribué largement et disponible via QR code.

Avec la «Porte des ténèbres», le metteur en scène de la Machine François Delarozière voulait «rendre la ville enchantée, rendre la ville merveilleuse», a-t-il confié quelques jours plus tôt à l’AFP. Mission accomplie, à en juger par les mines ébahies dans la fraîcheur automnale. «Je veux simplement laisser un souvenir à vie, une marque dans l’esprit. J’aime que le public retrouve ce regard d’enfant, un moment où on oublie les préjugés, les croyances et se retrouve face à une émotion qui soit un peu totale et dans l’espace public», explique encore François Delarozière.

L’approche de l’événement a toutefois été marquée par une polémique alimentée notamment par l’archevêque de Toulouse, qui a dénoncé un spectacle «ténébreux» accompagné d’«une symbolique satanique».

Le projet a été financé par la métropole toulousaine, pour un coût total de 4,7 millions d’euros. Les festivités, pour lesquelles le centre-ville de Toulouse est fermé à la circulation, s’étireront jusqu’au dénouement dimanche soir.

Libération

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