Monsieur Barnier, une grande loi sur une alimentation de qualité pour tous s’impose

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TRIBUNE

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Parce qu’un Français sur six déclare ne pas avoir suffisamment à manger et que les enjeux sociaux sanitaires agricoles et écologiques se rejoignent pour favoriser l’accès à une nourriture de qualité, des majorités existent au Parlement pour légiférer, font valoir des députés de gauche et du centre.

par Boris Tavernier, Député du Rhône, groupe Ecologiste et Social, Richard Ramos, Député du Loiret, groupe Les Démocrates, Guillaume Garot, Député de Mayenne, groupe Socialistes et apparentés et Loïc Prud’homme, Député de Gironde, groupe La France insoumise–Nouveau Front populaire

«Un autre poste de dépense essentiel, dépense quotidienne des Français, c’est évidemment l’alimentation. Une alimentation saine, variée, de qualité, traçable qui doit être à la portée de tous et qui ne l’est pas aujourd’hui.» Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre, Michel Barnier, a rappelé une évidence : pour une grande part de nos concitoyens, l’accès à une alimentation de qualité n’est pas un acquis. Nous, députés de tous bords, nous nous réjouissons de la mise en avant de cette question par le Premier ministre et appelons à ce que ces mots soient suivis d’actes par la mise en chantier d’une grande loi alimentation.

Il nous faut une grande loi alimentation parce que la situation sociale l’impose. Ces dernières années, accompagnée par une inflation soutenue, la précarité alimentaire a explosé. Au pays de la gastronomie, 45 % des Français sont contraints de se restreindre sur leur alimentation. Plus grave encore, près d’un Français sur six déclare ne pas avoir suffisamment à manger.

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Il nous faut une grande loi alimentation parce que la situation sanitaire l’impose. En France, un adulte sur deux et près d’un enfant sur cinq sont en surpoids. On compte désormais, dans notre pays, six fois plus d’enfants obèses ou en surpoids que dans les années 1960. Cette réalité se traduit par des dégâts humains et sociaux très lourds pour les personnes mais présente également un coût réel pour nos finances publiques.

Impacts sur la biodiversité

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