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Reportage
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Il y a un an, la cueillette des olives a été rendue impossible pour les Palestiniens, dans le sillage du 7 Octobre. Cette année, la récolte sera cruciale, mais les exactions des colons et les difficultés d’accès aux oliveraies persistent.
Pendant des années, la récolte des olives était la saison préférée d’Akram Tanatra. Un rituel où il emmenait toute sa famille, des grands-parents aux petits-enfants, sous le soleil encore ardent d’octobre. Ce que ce Palestinien d’Umm Safa, un petit village au nord-est de Ramallah, en Cisjordanie, adorait par-dessus tout, c’était lorsque l’huile verte, épicée et amère, coulait du pressoir, fruit d’une longue journée de labeur. Mais depuis quelques années, la présence toute proche de la colonie israélienne de Halamish a plus que troublé cette fête saisonnière.
L’an dernier, à cause des colons avides de revanche post-7 Octobre, de leurs attaques récurrentes et des restrictions de mouvement imposées par l’armée israélienne, Akram Tanatra n’avait même pas envisagé de se rendre dans ses oliveraies. «Jamais nous n’avions laissé tomber une récolte auparavant», soupire le Palestinien de 47 ans qui a hérité des oliviers de son père, qui les avait lui-même hérités de son grand-père et ainsi de sui
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