Bolivie : l’ex-président Evo Morales publie la vidéo d’une «tentative d’assassinat» à son encontre

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L’ancien chef de l’Etat, en conflit avec son ancien allié et actuel Président Luis Arce, a publié ce dimanche 27 octobre les images d’une attaque par des hommes armés qui l’auraient pris pour cible alors qu’il se trouvait dans sa voiture.

L’ex-président bolivien Evo Morales a déclaré ce dimanche 27 octobre avoir été la cible de tirs alors qu’il se trouvait dans sa voiture, dans un contexte de tensions politiques croissantes dans le pays entre l’ancien dirigeant et le gouvernement de son ancien allié, le président Luis Arce.

Evo Morales a publié sur Facebook une vidéo prise à l’intérieur d’une voiture en marche, le montrant assis sur le siège passager avant et avec au moins deux impacts de balles dans le pare-brise. Le conducteur semble avoir été blessé, bien qu’il conduise toujours le véhicule. «Il s’agit de la tentative d’assassinat qui s’est produite ce matin […] dans la municipalité de Shinahota. […] Nous avons croisé deux véhicules d’où sont sortis quatre hommes cagoulés, armes à la main, qui ont commencé à tirer», est-il écrit en commentaire. La vidéo n’a toutefois pas encore été authentifiée.

Así fue el intento de magnícidio que ocurrió a las 6:20 am en puertas de la novena en el municipio de Shinahota. Como cada domingo, nos dirigiamos a Lauca Ñ, para realizar nuestro programa dominical, cuando en puertas de la novena fuimos intersectados por dos vehículos, aparentemente, Tundras, del que bajaron 4 efectivos encapuchados y vestidos de negro con armas en la mano comenzaron a disparar.

Publiée par Evo Morales Ayma sur Dimanche 27 octobre 2024

L’incident, qui survient à un moment de fortes tensions où les partisans d’Evo Morales bloquent les autoroutes dans le centre du pays et où les forces de sécurité et la police tentent de les dégager, risque de déclencher de nouveaux troubles alors que les Boliviens sont déjà confrontés à une crise économique.

Samedi, le gouvernement a critiqué Evo Morales pour avoir «déstabilisé» la Bolivie en bloquant les routes pendant deux semaines, ce qui a entravé l’approvisionnement en nourriture et en carburant dans tout le pays. Il a déclaré qu’il essayait d’«interrompre l’ordre démocratique».

Dans un communiqué, le gouvernement a également déclaré que certains groupes alliés à Evo Morales étaient armés et a mis en garde contre la violence, évoquant 14 policiers blessés alors qu’ils tentaient de mettre fin aux barrages.

Evo Morales et Luis Arce, son ancien ministre de l’économie, appartiennent tous deux au même parti politique socialiste, le MAS, mais se sont affrontés au cours de l’année écoulée, dans le cadre d’une lutte pour le pouvoir à l’approche des élections de 2025. Le pays est également confronté à la baisse de la production de gaz, à l’épuisement des réserves de devises étrangères et à la raréfaction des ressources naturelles.

Libération

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