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Les écolos n’aiment pas trop quand c’est calme. Tels Numérobis dans Astérix et Obélix : mission Cléopâtre, ils préfèrent quand c’est un peu trop plus moins calme. Résultat, quand une crise semble sur le point de s’éteindre, une autre s’éveille. C’est le cycle de la vie. La semaine dernière, le camp vert semblait voir le bout de l’affaire Bayou. Le rapport externe commandé par le parti sur son ex-député, accusé de violences psychologiques par son ex-compagne, confortait la défense de l’ancien élu. L’affaire n’est pourtant pas finie.
Comme l’a appris Chez Pol, des militants ont adressé lundi 28 octobre dans la soirée une lettre ouverte au bureau exécutif d’EE-LV dans laquelle ils disent regretter que leur mouvement ne dévoilent pas plus en détail les conclusions du rapport d’enquête. «Nous ne pouvons nous satisfaire de ce huis clos – et du silence des grandes figures de notre mouvement – qui sont cyniquement exploités par celles et ceux qui contestent le sérieux, la rigueur, la méthode de l’enquête», peut-on lire dans ce courrier. Ces militants réclament que «le parti clôture l’enquête interne en affirmant clairement que Julien Bayou est mis hors de cause par ce rapport, car aucune preuve n’a été apportée au cours des auditions relatives à l’existence de violences sexistes et sexuelles, et ce sans ajout de sous-entendus ou d’ambiguïtés minimisant les conclusions de l’enquête».
Ils demandent en sus notamment que le texte précis des conclusions anonymisées soit rendu public, ou que, a minima, ces conclusions «soient envoyées directement à toutes celles et tous ceux ayant été sollicités pour témoigner». Ils demandent en sus à ce que les «attaques insultantes» de certains adhérents contre d’autres sur le sujet Bayou soient stoppées. Contactée, Marine Tondelier ne nous a pas répondu. Des militants qui se tirent la bourre, voilà qui manquait sûrement à la direction écolo.
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