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Film d’animation
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Dans un monde sans humains et submergé par les catastrophes climatiques, Gints Zilbaldodis nous embarque dans une aventure collective et fabuleuse à hauteur de bêtes.
A vrai dire, on ne saura pas si le chat du deuxième long métrage d’animation de l’autodidacte letton Gints Zilbalodis s’appelle vraiment Flow, ni d’ailleurs s’il porte ou a porté un nom : en effet, personne n’est là pour l’appeler, pour le câliner ou lui servir sa pâtée. Flow est un solitaire qui vit comme les autres animaux qu’il croise, isolé dans une nature luxuriante mais dépeuplée de toute présence humaine. Le soir néanmoins, il rentre se pelotonner dans le lit d’une cabane abandonnée : que s’est-il passé ? On pense à une catastrophe climatique, alors qu’arrive justement une terrible vague, digne de nos pires cauchemars, qui emporte dans son déchaînement Flow et quelques autres animaux.
Petit prodige
A partir de là, se noue un récit d’aventures qui mène le petit chat gris de paysage en paysage, au gré des vents qui emportent une embarcation de fortune sur laquelle il prend place. Le petit prodige que constitue le film de Gints Zilbalodis (présenté à Cannes dans la catégorie Un certain regard) tient en grande partie au fait qu’il se place dans une optique diamétralement opposée à celle qui règle normalement les rapports entre
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